Vous êtes manager. Vous savez parler en public. Et pourtant…
Tout allait bien.
Réunion hebdo.
Vous échangez avec votre équipe, vous êtes fluide, confiant, à l’aise à l’oral. Votre parole en public est claire, impactante. Vous captez l’attention.
Et soudain, votre N+1 entre.
Ou pire… votre N+2.
Et là, c’est comme si vous ne saviez plus exprimer en public.
Vous passez d’un orateur solide à un communicant fragile.
Votre voix tremble.
Votre respiration devient courte.
Vous perdez vos points forts, votre charisme.
Vos idées se mélangent et votre message ne passe plus. Vous ressortez vidé, frustré.
Ce n’est pas un problème de technique. C’est un problème d’alignement.
Beaucoup de formations en prise de parole vous proposent d’améliorer votre gestuelle, votre élocution, votre posture, voire votre intonation ou votre diaphragme pour mieux gérer votre stress.
Mais soyons clairs :
Vous savez déjà prendre la parole devant un public.
Votre souci n’est pas d’apprendre à structurer vos présentations ou à mieux utiliser PowerPoint.
Votre problème, c’est que votre aisance orale disparaît dès qu’une figure d’autorité entre dans la pièce.
Et là, le coaching en expression orale classique ne suffit plus.
La vraie cause de votre fragilité : la dépendance au regard de l’auditoire
En réalité, vous êtes capable de parler devant un auditoire.
Mais pas devant un auditoire composé de décideurs.
Pas quand l’enjeu monte.
Vous n’avez pas besoin d’un cours de diction ou de techniques oratoires.
Vous avez besoin de vous détacher de deux éléments destructeurs :
1. Le regard des autres
Quand vous parlez, vous anticipez : “Comment va-t-on me juger ?”
Vous imaginez que votre hiérarchie va évaluer chaque prise de parole en public comme une épreuve.
Et vous vous mettez la pression pour convaincre l’auditoire à tout prix.
2. Le résultat attendu
Vous avez peur de ne pas être un bon orateur.
Vous pensez que vous devez exprimer parfaitement, avec aisance verbale, un discours percutant et inspirant.
Et à force d’anticiper, vous vous enfermez.
Conséquence : une énergie mentale épuisée
Vous sur-structurez vos interventions.
Vous préparez vos slides au mot près.
Vous passez vos soirées à vous entraîner devant le miroir pour maîtriser votre intervention orale.
Et pourtant, le jour J, un imprévu (comme la présence d’un N+2) suffit à faire voler en éclat votre aisance.
Vous êtes un colosse aux pieds d’argile
Oui, vous avez de véritables compétences de communicant.
Mais votre confiance en vous ne résiste pas à certaines situations.
Et c’est là que beaucoup de grands orateurs se perdent.
Pas par manque de savoir-faire.
Mais parce qu’ils n’ont pas appris à s’ancrer dans qui ils sont, quoi qu’il arrive face à un auditoire.
2 leviers puissants pour retrouver de l’aisance devant
🎯 Se détacher du résultat
Exprimer clairement, sans chercher à être parfait.
Oser prendre la parole, même si tout n’est pas parfaitement fluide.
Apprivoiser le trac comme une énergie utile, non comme un frein.
👁 Se détacher du regard de l’autre
C’est là que tout se joue : parler en toute confiance, quelle que soit la personne en face.
Arrêter de surévaluer l’autre.
Et revenir à sa propre parole personnelle.
Conclusion : votre parole vaut plus qu’un discours bien prononcé
Vous n’êtes pas là pour maîtriser un art théâtral.
Vous êtes là pour inspirer par votre posture intérieure.
C’est ce que les bons orateurs font :
Ils expriment avec aisance, non parce qu’ils ont appris à bien parler, mais parce qu’ils savent qui ils sont.
Et ça…
Aucune formation technique à l’expression orale ne peut vous l’enseigner.