Non, s’entraîner encore et encore ne suffit pas pour parler en public sans stress

« Avec le temps, ça ira mieux » : vraiment ?

C’est une idée reçue très répandue : pour améliorer ses prises de parole en public, il suffirait de s’entraîner encore et encore.

On nous dit :

« Avec le temps, tu seras plus à l’aise à l’oral. »
« À force de parler devant un auditoire, le trac finira par disparaître. »

Et pourtant, combien de managers, dirigeants, orateurs expérimentés continuent, malgré leurs années d’expérience, à ressentir exactement la même panique au moment de commencer ?

Ce fameux moment… vous le connaissez par cœur

Juste avant une présentation orale, un reporting en CODIR, ou une intervention à fort enjeu, les symptômes reviennent comme un vieux réflexe :

  • Gorge serrée
  • Cœur qui cogne
  • Bouche sèche
  • Idées en vrac
  • Et cette voix intérieure : « Et si je perds mes moyens ? »

Oui, vous avez déjà pris la parole en public.
Oui, vous avez suivi des formations de prise de parole, fait des exercices pratiques, répété vos slides.

Et pourtant… vous êtes toujours au même point.

Parce que le problème n’est pas technique. Il est intérieur.

S’entraîner, c’est utile.
Mais ça ne suffit pas.
Ce que vous vivez, c’est l’effet plafond de verre.

Un niveau où la progression stagne malgré les efforts.
Pourquoi ? Parce que vous avez toujours les mêmes pensées, les mêmes croyances, les mêmes interférences mentales.

Exemple : le CODIR du mardi 10h

Juste avant de parler devant un public composé de votre N+1 ou N+2, voici ce qui tourne dans votre tête :

  • « Vais-je être à la hauteur ? »
  • « Et si je passe après Patrice qui parle avec une aisance folle ? »
  • « Et si je n’arrive pas à faire passer tous mes messages ? »
  • « Et si mon stress se voit ? Que vont-ils penser de moi ? »

Ces doutes, ces peurs, ces voix internes parasitent votre expression orale.

Ce ne sont pas vos compétences techniques qui vous sabotent.
Ce sont vos interférences mentales.

Les mêmes causes… produisent les mêmes effets

Tant que vous n’agissez pas sur vos croyances,
Tant que vous ne détachez pas votre performance orale du regard des autres,
Tant que vous cherchez à prouver au lieu d’exprimer,

… alors vous revivrez toujours les mêmes symptômes, les mêmes blocages, les mêmes résultats.

Et vous continuerez à croire que vous devez « vous entraîner encore plus », alors que c’est un changement de posture intérieure qu’il vous faut.

La vraie maîtrise de la parole en public commence quand on arrête de vouloir performer.

👉 Quand on reprend le contrôle sur ses pensées limitantes
👉 Quand on apprend à parler en public avec confiance, même en étant imparfait
👉 Quand on se libère du jugement de l’auditoire
👉 Quand on cesse de vouloir faire un sans-faute, et qu’on commence à incarner pleinement ce qu’on dit


Conclusion

Vous avez le droit d’être stressé, mais vous avez aussi le pouvoir de ne plus en être prisonnier.
Et ce pouvoir ne se trouve pas dans un énième entraînement…
Mais dans une transformation de votre rapport à vous-même quand vous prenez la parole en public.

Et c’est là que le vrai progrès commence.